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Les rituels qui ont lieu dans le soi-disant cycle de douze jours, de Noël aux rois, contiennent un symbolisme riche qui passe souvent inaperçu du public parmi les tenues originales des personnages et leur comportement irrévérencieux. Ces festivités hivernales liées à la culture, à l'histoire et aux religions de l'Antiquité parlent aussi de leur ton humoristique du cycle agraire qui commence lentement à s'éveiller, du royaume de la lumière et de la puissance du soleil. Les êtres mystérieux qui animent les petites villes à ces dates favorisent le passage des jeunes à l'âge adulte, soulignent la fertilité des champs des nuages de cernada (cendres) que les filandorros versent généreusement aux enfants, petits et grands . Les signes identifiants des mascarades sont aussi les chansons sur un ton critique qui entonnent molacillos et aveugles, une sorte de thérapie sociale qui purifie la communauté rurale. Le solstice d'hiver et ses événements festifs, pleins de fantaisie et de primitivisme, ont leur origine dans la culture païenne bien que dès le Moyen Âge ils aient été imprégnés d'une certaine influence chrétienne, une contradiction évidente qui reflète l'ascendant de l'autorité dans le sentiment des communautés local à travers le temps.

Dans la tradition de Los Carochos, certains éléments magiques (cendre, flagellation, sarments de vigne, marteau) se succèdent qui peuvent être considérés comme des rites de fertilité imprégnés de fascination.

Le nom actuel provient du masque, 'la carocha' dont se couvraient certains participants. Ce sont des situations comiques duant lesquelles où lon chante des anciens couplets.

Sur la place, ils représentent l' 'accident'. La charette est renversée et 'el ciego' meurt. 'El molacillo' demande un vétérinaire et un prêtre, personnages représenté par un habitant quelconque du village. 'La gitana' apparaît alors, transformée en un autre personnage : 'la filandorra', couverte d'une robe en rubans. Elle jette de la cendre aux assistants.