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Dates

14 juin au 19 octobre 2025

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STUDIO DRIFT

En 2007, les artistes Lonneke Gordijn et Ralph Nauta ont fondé DRIFT, connu pour ses installations, sculptures cinétiques et performances qui explorent la relation délicate entre nature, technologie et humanité. Le Studio Drift présente deux de ses sculptures cinétiques les plus célèbres au MUSAC : Meadow et Amplitude.

SECUNDINO HERNÁNDEZ

Commissaire : Álvaro Rodríguez Fominaya

Station Totale est un parcours à travers les œuvres monumentales produites par le peintre Secundino Hernández (Madrid, 1975) au cours de la dernière décennie. Inspirée de l'œuvre de Juan Ramón Jiménez, *La estación total*, l'exposition présente un éventail d'œuvres reflétant diverses approches du phénomène pictural, des « soustractions mécaniques » aux « coutures ». Le point de départ conceptuel est son polyptyque *Quatre Saisons. Entre Été et Automne* (2017), présenté pour la première fois en Espagne, à l'origine de cette œuvre. Hernández explore les racines historiques de l'abstraction et son processus s'apparente à celui d'un archéologue, faisant remonter les strates à la surface par des procédés physiques et découpant les tissus qui soutiennent ses œuvres.

Luis Moro

Organisateur : Fernando Castro Flórez

Luis Moro (Ségovie, 1969), artiste de grande renommée internationale, distingué en 2022 par le Prix des Arts de Castilla y León , développe depuis des années une production marquée par un certain penchant pour la figuration post-expressionniste. Passionné de dessin, Moro propose une œuvre où, comme l'a souligné Miguel Cereceda, se manifeste toujours une préoccupation pour la relation entre l'homme et la nature, mais aussi pour la dialectique de la tradition et de la culture. Les représentations animales peuplent l'imaginaire de Luis Moro, qui, au-delà de l'évidence ou du pamphlétaire, affiche un symbolisme aux implications écologiques marquées.

Le Rugissement de la Terre est une exposition conçue pour le MUSAC (Musée de la Musique et d'Art Contemporain) présentant des peintures grand format, des dessins et des matériaux processuels. Si, par certaines de ses actions, l'artiste a littéralement lancé un message d'urgence, il expose aujourd'hui une impressionnante « faune » qui appelle à une attitude moins agressive envers le monde que nous partageons. Ce qu'il faut « sauver », c'est l'âme du monde, cet animal que Luis Moro associe à l'« anima ».